Voilà qui est fait. Nous avons déballés nos cadeaux de Noël made in charbon et surtout offert rêves et magie à nos enfants. Nous les avons initiés à notre religion, le consumérisme ; une semaine
avant de les renvoyer à l'école qui en fera, c'est certain, des citoyennes et citoyens instruits au sens critique aiguisé. Car c'est ce que nous voulons, parait-il.
Nous avons été nombreuses et nombreux à déballer des bidules électroniques fabriqués par des petites mains chinoises qui n'auront jamais le temps ni le loisir de jouer à qui a le plus gros salaire.
« [...] Dans l’ensemble de notre chaîne logistique, nous limitons les horaires de travail à 60 heures par semaine, avec un jour de repos obligatoire tous les sept jours.. »
Grâce à Apple vivez l'expérience de vos arrières grand-pères !
Bien sur, les autres fabricants de poudre de perlimpinpin en boite ne sont pas en reste. Amazon, Microsoft, Samsung, Google, etc ; en fait, n'importe quel bidule électronique qui porte une marque porte aussi en son sein celle du père fouettard.
Ces entreprises techno vendent en fait des produits fabriqués à l'aide de méthodes esclavagistes, violentes et brutales dignes du 19ᵉ siècle, tirent leurs revenus de méthodes pratiquées durant les plus glorieux moments des dictatures du 20ᵉ siècle (espionnage, soumission, monopoles)
mais nous présentent le produit façon 21ᵉ siècle ; avec beaucoup d'emballage, au sens propre comme au sens figuré.
Une autre définition de l'escroquerie.
L'agent Google
Fait son service militaire.
Aux États-Unis, la distinction entre le militaire et le civil est souvent très flou. Par exemple, Arpanet a été rendu possible par le mariage des cerveaux universitaires et les dollars de l'armée. Tor a été créé et financé par des uniformes, surtout ceux de la Navy.
C'est ainsi que Lary Page et Sergey Brin, futurs cofondateurs de Google, ont été généreusement financé par la CIA et la NSA.
Cette copulation entre Google et les bras armés des États-Unis est toujours d'actualité. Moins sous la forme de billets verts que de connivences idéologiques.
« [...] We’ve adjusted our signals to help surface more authoritative pages and demote low-quality content. »
Ben Gomes ingénieur vice-censeur en chef chez Google.
Traduction libre : « nous décidons quels sites d'informations sont vachement biens et ceux qui seront jetés aux oubliettes. »
Les entreprises de la Silicon Valley peuvent donc être soutenu par l'armée et les services de renseignement US sans que cela pose problème. Mais que RT ou Spoutnik soient ouvertement financés par Moscou, et les voilà classés dans le registre des pourvoyeurs de fausses nouvelles, même si rien en ce sens ne peut être objectivement démontré.
Dans le roman 1984, la population est contrôlée et surveillée (ce qui revient au même) à travers des écrans installés un peu partout, même dans les chambres.
Au Québec, on se souvient surtout de trouver des solutions aussi miraculeuses que romanesques à des problèmes humains (c'est-à-dire complexes).
L'armée des angoissés pathologiques peut donc applaudir cette grande victoire du néant, sous les hourras des syndicats représentants les espionnés.
« [...] le résident n'aura pas besoin d'identifier que dans sa chambre il y a une caméra. Ça sert à quoi d'avoir une caméra de surveillance si tout le monde sait qu'on les surveille? C'est une grande victoire. »
Pierre Blain, sournois général en chef de l'hystérie furtive.
Les naïfs ne peuvent donc plus dire que jamais les caméras de surveillance entreront dans les chambres, car voilà qui est fait.
Cependant, à la différence du roman de George Orwell, les télécrans du Québec sont invisibles et ce qui est mort n'est pas l'angle, mais bien la raison.
Equifax
Comme un nuage de sauterelles.
Les cultures de certaines régions du monde sont parfois ravagées par des nuages de sauterelles.
L'Amérique, ce qui inclu le Canada, a aussi ses sauterelles qui prennent la forme d'entreprises d'analyse de crédit comme Equifax. Ces structures privées moissonnent les données financières des américains afin de leur coller « une note de crédit » que tout le monde peut consulter en payant quelques deniers. Évidemment.
En juillet 2017, les serveurs de nos sauterelles ont sauté face aux pirates, provoquant une importante fuite de données très confidencielles concernant 145 millions de personnes : numéros de sécurité sociale, adresses, noms, dates de naissance, etc.
Oui, chez Equifax, le dédommagement consiste en une « protection gratuite contre le vol d'identité durant 12 mois ». Ensuite il faudra payer. Ainsi que le dit le sénateur Paul Tonko (NY), Equifax transforme donc ses victimes en clients.
Quelle classe !
L'axe anal
La grande partouze.
La Russie de Vladimir Poutine s'aligne toujours plus sur les critères démocratiques de l'occident en mettant en place une panoplie de censures et autres blocus numérico-administratifs au nom de, devinez quoi ; la S.É.C.U.R.I.T.É.
La sécurité... Oui Monsieur! Un tel argument, fallait le trouver!
« La loi n'est pas destinée à imposer des restrictions aux citoyens qui s'y conforment mais elle est un moyen de bloquer l'accès à des contenus illégaux. »
Au programme : interdiction des VPN, censure de certains sites dangereux (LinkedIn, Dailymotion) et obligation de donner son numéro de passeport pour accéder au porno subversif.
Qu'on se rassure, le Royaume-Uni ne reste pas les jambes bras croisés et s'empresse lui aussi de montrer qu'il est capable de tenir la cadence sécuritaire.
Par exemple, les Britanniques pourront encore se masturber devant un écran mais à condition de dévoiler leur identité et tant que le contenu présenté reste dans la norme indiquée par la bienveillante administration. Ce qui devrait en théorie épargner celles et ceux qui fantasment sur la position du missionnaire.
À l'autre bout de la planète, le Japon qui jusqu'à présent avait plutôt le rôle du voyeur, se décide à entrer dans l'action avec de gros préliminaires bien classiques. Pas de quoi bander ou mouiller bien fort puisque la position du premier ministre Shinzo Abe est sans surprise.
La région Auvergne-Rhône-Alpes étant en soit un concept débile, on ne s'étonne pas que son « chef » puisse se gargariser d'un concept idiot qui se résume à financer Facebook, qui on le sait, en a bien besoin.
En gros, Facebook se goinfre, Wauquiez sert les plats et envoi l'addition aux contribuables.
« La Région Auvergne-Rhône-Alpes s’est toujours distinguée par son esprit pionnier et sa capacité à innover [...]. »
Pour le citoyen Wauquiez, l'innovation réside dans le fait que les relations entre demandeurs d'emploi et entreprises se feront sous l'œil avide de Facebook, une plateforme publicitaire qui pourra donc pomper les données des protagonistes grâce à de l'argent public. En voilà une belle brochette de pionniers!
Peut-être devrait-on rappeler à notre énarque que les esprits colonisés innovent rarement. Ils pratiquent le mimétisme et adoptent le language du colonisateur, ce qui est très révélateur.
« La Silicone Valley Européenne ». Une chance que cette région comporte une vallée (du Rhône) cela rend la comparaison presque moins ridicule.
« Booster votre business ». Propulser, stimuler ou développer votre entreprise / vos affaires ca fait trop franchouillard provincial (trop régional?).
N'oublions pas le traditionnel anglicisme « digital(e) » que nous sert jusqu'à la nausée la page « newsroom » de Facebook. À croire que numérique ne sonne pas suffisamment innovant.
Au final, doit-on encore s'étonner que nos républicains d'opérette offrent en pâture l'armée, les écoles et maintenant les entreprises et chercheurs d'emploi à Microsoft et Facebook?
En présentant ce pillage comme la dernière innovation de génie.
Theresa May, Première ministre du Royaume le plus (video)surveillé du monde et le plus va-en-guerre d'Europe, a décidée que la meilleure tactique pour lutter contre les terroristes est d'employer des méthodes ... terroristes.
C'est-à-dire de tirer à boulet rouge sur tout les mécréants hérétiques soupçonnés de défendre un certain idéal de justice et de démocratie.
« I'm clear: if human rights laws get in the way of tackling extremism and terrorism, we will change those laws to keep British people safe. »
Theresa May, juin 2017. Flagrant délire de connivence idéologique avec ses ennemis ou syndrome de Stockholm ?
Traduction : « Si les lois de défense des droits de l'homme nous empêchent de lutter contre l'extrémisme et le terrorisme, nous changerons ces lois afin de garder les Britanniques en sécurité ».
On rappellera ici que notre bonne mère Theresa, en bonne banquière qu'elle est, a tout simplement horreur de tout ce qui pourrait réguler ses sinistres ardeurs.
Ainsi, elle a déjà à son tableau de chasse la Convention européenne des droits de l'homme qui - shocking! - entend bien rendre les militaires de sa majesté imputables de leurs exactions commises dans le cadre de leurs guerres de libération.
Évidemment, cela n'est pas suffisant. Il est aussi de bon ton et dans l'air du temps d'accuser internet puisque chacun sait que le terroriste serait désarmé sans son compte Facebook.
Bref, lançons des guerres et lorsque la flamme se retourne contre soit, accusons les droits de l'homme, le web, et ultime bouffonnerie politique du Ministère de la paix, mettons les gens sous surveillance.
On se demande bien si l'État islamique en esperait autant.
Je te surveille, tu me surveilles, on se surveille
La confiance règne à Judacirque Park.
Au Canada, notre fringant Premier Ministre Justin Trudeau a créé une nouvelle agence de surveillance. Contre toute attente, il s'agit en fait de surveiller les espions. Peut-être un pas dans la bonne direction ; restons vigilant.
Pendant ce temps là, le diocèse de Montréal met en place des politiques auto-incriminantes dignes des plus sombres fictions de police prédictive et préventive.
En effet, les membres du clergé ainsi que les civils embauchés devront se soumettre à des mesures qu'on affligerait à des coupables reconnus : prise d'empreintes digitales ; interdiction de posséder des photos de mineurs ; en présence d'un mineur, obligation d'être accompagné par un adulte tiers, etc.
Sans surprise, on a droit au même catéchisme parfaitement identique à celui rabâché ad nauseam par la classe politique et les marchants de peur : les autres le font, protection, rien à cacher, blah blah et Amen.
« C’est une procédure qui a été utilisée par d’autres organismes [...] c’est une procédure qui existe ailleurs aussi [...] nous devons gagner la confiance des gens [...] si on n’a rien à cacher, on accepte cette procédure. »
Le clergé se comporte ainsi comme d'autres organisations pratiquant la politique à la petite semaine et récite son évangile sécuritaire. Pas un mot, ni un semblant de réflexion sur le fait qu'appliquer de telles mesures aura sans doute l'effet inverse escompté, à savoir renforcer la méfiance et la suspicion, car il faudra bien m'expliquer comment on pourrait faire confiance en une institution dont les membres sont traités à priori et par défaut, comme de véritables criminels ?
Reconnaissance martiale
Ben quoi ? Les autres le font.
La SAAQ a décidé de mettre en place un logiciel de reconnaissance faciale qui sera donc utilisé durant la prise de photo lors du renouvellement du permis de conduire.
Ce genre de dispositif qui n'aurait pas manqué, à une certaine époque, d'exciter les membres les plus rigides du ministère de la Sécurité d'État ; trouve habituellement une certaine justification plus ou moins plausibles, comme le célèbre fourre-tout tour de passe passe partout : « C'est pour la sécurité ».
La société d'état n'oublie évidemment pas d'évoquer le si précieux ingrédient de base dans la recette, mais elle va aussi un cran plus loin dans le ridicule.
En fait, ses gestionnaires ne savent même pas pourquoi il faudrait implanter la reconnaissance faciale.
« Vous n'avez pas de statistiques sur les fraudes? « Non. Non, nous on n'a pas d'information là-dessus. [...] on n'a pas de données là-dessus. » »
Ok, on a rien sous la dent pour véritablement justifier ce cirque. Mais bon, tout de même, les autres le font. Sept provinces au Canada utilisent un tel système !
Voilà que l'on gère par mimétisme, qui est toujours mieux que de passer pour des pecnots sous équipés. On ne peut pas être contre le progrès.
Sur une note d'optimisme, dont nous avons tous besoin, il est prévu (quand ?) une page qui sera consacrée à la participation et au partage, histoire de ne pas oublier l'origine et l'essence même d'internet et du web, soit respectivement le partage d'information et son classement.
Évidemment, le tout dans l'esprit des Lumières et non pas à la ténébro-morbide de type NSA/Facebook pour qui l'être humain est juste un fichier comme un autre, affublé au mieux d'une extension en .hum, seule façon de le différencier du .cow.
Bref, de nombreuses opportunités captivantes s'offrent à qui désire utiliser l'outil planétaire à bon escient, tout en participant activement à renforcer l'intelligence collective.
« [...] des bénévoles cartographient les condamnations pour corruption dans le privé et le public. Une base de données unique. »
L'exemple relaté ici par le blog « Chronique des communs » de la rédaction du journal Le Monde démontre qu'il est relativement aisé d'utiliser le web de façon active, en étant en mode création plutôt que de le voir ou l'appréhender comme un vulgaire téléviseur.
Pour cela, ainsi que le dit très justement Monsieur Bonomo, nul besoin d'être un geek (même si ca peu le faire!). Il suffit en général d'avoir de l'intérêt dans un domaine et éventuellement savoir installer un logiciel.
Parfois, on peut même participer en mode fainéant en prêtant les outils nécessaires, par exemple avec BOINC : un peu de bande passante et du temps de calcul. C'est tout.
Roulez jeunesse !
Le sondage canadien
Présenté par Facebook, fier partenaire du gouvernement.
Décembre 2016 : sans requête à Facebook, la démocratie canadienne disparaît.
www.mademocratie.ca est un site du gouvernement du Canada qui invite ses sujets à se prononcer sur notre démocratie.
Enfin, à condition d'accepter les requêtes vers Facebook ; sinon, no democracy eh ?
À peu près six mois plus tard, Cazeneuve ayant obtenu une belle promotion, ce qui engendre souvent une perte de mémoire ; la patrie des droits de l'homme empile les états d'urgence et donc les dérogations ...aux droits de l'homme.
Quand l'état d'urgence est aux énarques ce que la tétine est au nouveau-né, on peut parier que l'Académie française devra bientôt faire entrer la Novlangue dans le dictionnaire.
Le premier mot sera probablement quelque chose comme permatempo.
Vous êtes nuls en informatique
C'est pour votre bien.
« [...] roughly 1.5 billion Windows users are not geeks, and they should be much better off letting Microsoft manage their PCs. »
Traduction : « près d'un milliard et demi d'utilisateurs de Windows ne sont pas des geeks et ils devraient se porter bien mieux en laissant Microsoft gérer leurs ordinateurs ».
Jack Schofield est sûrement un bon bougre. Son blog est d'une grande qualité, ce n'est d'ailleurs pas vraiment un blog, disons plutôt une sorte de courrier du cœur pour problèmes informatiques.
C'est bien fait. Cela a un côté apaisant. Sauf quand on lit ce genre d'assertion.
Dire en quelque sorte que l'informatique est une chose qui nous dépasse, trop difficile à appréhender,
une puissance que seuls les « geeks », cette élite 2.0, seraient en mesure de maîtriser, c'est un peu comme dire que la lecture est trop compliquée à apprendre et que par conséquent,
on ferait mieux de laisser le clergé écrire les encyclopédies et les curés nous lire ce qu'il y a dedans.
Bref, le « c'est trop compliqué pour vous, laissez faire la firme » est par définition un concept qui devrait inspirer la plus haute méfiance.
Dans l'industrie de l'informatique, l'illettrisme est au sens propre « tout bénéf. » pour Microsoft et ses Remora.
Ceci est un e-titre dématérialisé
Pour le voir en vrai, il faut l'imprimer.
« La stratégie numérique du gouvernement vise à faire de la France une « République numérique » #AmbitionNumerique »
Tweet de Manuel Valls - Mousquetaire anti-terroriste - . On a déjà eu des 18 juin plus excitants, mais bon...
On passera ici sur les nombreuses déceptions engendrées par le processus de démocratie directe qui a eu lieu lors du projet de loi pour une « République numérique » ; le simple fait qu'un gouvernement invite ses citoyens à lui souffler dans l'oreille étant déjà une révolution en soit.
En revanche, la révolution des esprits n'a toujours pas eu lieu. Jusque dans le titre d'une loi, on s'obstine à vouloir séparer « le net » de la « vraie vie ».
Hors, de nos jours, on ne partage plus sa vie sur Facebook. On la partage. Point.
Il en va ainsi de la lettre « e » qu'on attache fièrement à n'importe quoi du moment que ca passe par un réseau. Entre le e-document ou le e-relevé des banques, le e-commerce et même le e-sport (souvent écrit Esport). Tout cela sans doute calqué sur le e-mail alors que le mail reprend de plus en plus ses droits ancestraux même lorsqu'il s'agit de désigner un courrier sous sa forme électronique.
Il y a déjà eu d'autres bouleversements technologiques considérables. Pourtant, Jules Ferry n'a sans doute pas déclaré une « loi pour une République électrique » lors de l'exposition internationale d'électricité de Paris en 1881. Personne n'a jamais nommé une ampoule « e-ampoule » bien que son filament soit pourtant traversé par des électrons.
Tout comme nos microprocesseurs.
La publicité ou rien !
On va pas hésiter longtemps.
Un site médiocre pleurnichant pour sa publicité, par définition médiocre, avec du médiocre contenu dupliqué. Cliquez sur l'image pour voir le désastre en plein écran.
Les sites qui font dans le pur style de la pleureuse qui réclame pitance en échange de contenus pré mâchés sont hélas nombreux. Voici ici un cas d'école ; bibamagazine.fr avec son article sur le savon de Marseille qui sent bon la production industrielle insipide.
Je n'ai aucune idée si Flavie Duet, supposée auteure de cet article, sait que sa prose a été plagiée à la virgule près - y compris l'image d'illustration fourre-tout - ou si c'est l'inverse, c'est-à-dire que l'original qui lave
plus blanc que blanc provient de maigrir.bio et que notre Flavie nationale, si elle existe vraiment, est en fait un vil personnage qui abuse du copier-coller.
Les « articles » poubelle se faisant recycler aussi rapidement qu'ils sont venus polluer notre bande passante, archive.org conserve maintenant en sa mémoire un exemplaire de chaque page ici et là.
Afin de m'excuser auprès des gens de archive.org de balancer de telles immondices dans les archives du Web, j'ai effectué un don de 25 USD, ce qui n'est pas cher payé pour la gêne occasionnée.
Il se pourrait aussi que les deux sites appartiennent à la même maison, ce qui pourrait donc être qualifié de duplication de contenu. Mais bon, on est plus à une bêtise près quand la publicité devient une fin en soit.
Finalement, peu importe de savoir qui était là avant ; le savon ou le savonné. L'important est que les marchands de tapis du Web sachent que les internautes ne sont pas dupes.
Les bloqueurs de publicités vont inlassablement contribuer à nettoyer le Web de tout ce fatras qui l'encombre.
Pour une place Net.
On devait avoir des voitures qui volent
Finalement, ca sera des micros qui grouillent.
« Les pouvoirs accordés aux agences de sécurité et de renseignement jouent un rôle crucial dans la protection du Royaume-Uni et de ses citoyens. Nous sommes donc satisfaits que le tribunal ait confirmé la légalité des programmes de collecte ».
Home Office (UK), octobre 2016. Hier j'ai eu les mains baladeuses; aujourd'hui, pris les culottes baissées, je rend le tripotage légal. Fastoche mon Marco !
L'excellent site Next Impact nous apprend que les Britanniques ont été étroitement et illégalement surveillés durant une décennie. Enfin, ils le sont toujours
mais la chose est devenue légale. Notez que dans une démocratie comme dans une dictature, il suffit de (dé)placer une chose dans la case « légal » pour la rendre automatiquement juste et bonne aux yeux du bon pouvoir protecteur.
Oh ! N'ayez crainte si vous vivez de l'autre côté de la Manche ou de l'Atlantique, les pouvoirs publics de vos états respectifs font preuve du même dévouement à votre égard.
Chaque citoyenne et citoyen est dorénavant considéré comme étant à la fois suspect désigné et victime potentielle.